INFOS SUR MOI ET MES INSPIRATIONS


Tatoueur depuis Mai 2000, Thierry Andrieu, né en 1964, dessine, peint, sculpte et modèle depuis l'âge de 10 ans. 


De 1970 à 1976, il évolue dans l'effervescence des seventies dans le bar de ses parents en principauté d’Andorre. Les adultes qu’il côtoie, leur look, leur lecture, leur musique le marquent. Le week-end, le bar fait un peu boite de nuit, il y a 2 niveaux, 2 salles et un bon son. 
Les différents barmen lui font découvrir des rythmes et des musiques de l'époque. Thierry entend des mots comme : pop, psyckédélic, rock... Puis il découvre de objet aux noms magiques: trike...buggy... 
Il ne lit que des Marvels (et Pif parce qu'il y a le gadget !!!). La science fiction est son principal pôle d'intérêt mais les machines dans leur ensemble le passionnent.


Puis de 10ans à 20ans, ce sera Marcel Gotlib et ses copains. Jean-Claude Mézières et Pierre Christin, puis Métal hurlant, avec les humanoïdes associés : Philippe Druillet et Mœbius, mais aussi Chantal Montellier, Richard Corben, Vaughn Bodé, Sergio Macedo, Daniel Ceppi, Joost Swarte, Paul Gillon, Jean-Michel, Jean-Claude Gal, Jacques Tardi, Dominique Hé, Nicole Claveloux, Frank Margerin, Alain Voss, Serge Clerc, Denis Sire, Ted Benoît, René Pétillon ou François Schuiten. Auclair, Harry Harrison, Guido Buzzelli, Alberto Breccia, Annie Goetzinger ou Hugo Pratt, Georges Pichard, le Necronomicon d'H.R. Giger.
Oui Giger ! Tout chez Thierry sera construit autour de H.R. Giger, mais il serait injuste de négliger l'importance de P.Druillet.


A 17 ans Thierry a redoublé toutes ses classes et se retrouve en 4eme (après un ou deux ans de classe transition) en cours privés. Car dans le public on ne veut plus de quelqu'un qui dessine en français, dessine en math, dessine en étude, dessine en colle...) on ne le veut pas aux beaux arts car il n'a pas le bac !!! Notez bien que le niveau technique et culturel est là... mais il faut le bac !!!
Dans cette période Thierry prit conscience que les vaisseaux spatiaux étaient hors de prix et pas encore très fiables. Il se sent dès lors attiré par les machines qui existent à la fin des seventies et il découvre que les matcbox qu'il collectionne depuis 1970 existent en grand, en vrai, à l'échelle 1 : ça s'appelle des hot rods, des street machines. Tous les mois il attend "Chromes et Flammes", "Auto Loisir", "Nitro", "Rod et Custom"... 
C'est le début des années 80 et pour ses 17 ans, il peut enfin acheter son premier aérographe et ne s'en éloignera plus vraiment.
Dans les années 80, il court simultanément après les autos (surtout pas d'origine!!!) les motos (sans sectarisme tout lui plait même les horribles merdes que personne n'oserait acheter, posséder ou regarder... une sorte de boulimie… Mais il n'a toujours pas son permis moto)
Il se passionne pour les grands illustrateurs de science fiction et d’héroïc fantaisie : Chris Foss, Rodney Matthews, Sorayama, Frank Frazetta, Boris Vallejo.
Voilà comment tout débuta, la suite n'a pas grand intérêt car c'est la même chose en version adulte.
Les décennies passèrent et il capitalisa un grand nombre de réalisations (du papier en passant par la peinture la sculpture jusqu'à la mécanique et à la carrosserie… pour ensuite travailler sur le support le plus noble : la peau).
Il ne trouvait jamais son travail suffisamment abouti. Mais un jour, confronté à la pauvreté, à la misère, à la famine, à la maladie, il se décida à présenter ses œuvres au public pour survivre (hein ? non ce n'est pas vrai, mais ça fait plus artiste).